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1.
Annales de Dermatologie et de Vénéréologie - FMC ; 1(8, Supplement 1):A80-A81, 2021.
Article in French | ScienceDirect | ID: covidwho-1520953

ABSTRACT

Introduction Le RCP des biothérapies (BT) et de l’aprémilast (APR) ne mentionne aucune contre-indication en cas d’antécédents de cancer solide. Cependant les recommandations françaises proposent de discuter au cas par cas avec l’oncologue l’initiation de BT/APR dans ces circonstances. Matériel et méthodes Étude rétrospective multicentrique au sein du GEM Resopso décrivant la tolérance BT/APR chez les patients psoriasiques aux antécédents de cancer solide. Critères d’inclusion : patient ayant débuté BT/APR après le diagnostic de cancer. Critères d’exclusion : carcinomes basocellulaires, carcinomes épidermoïdes cutanés(CEC) du groupe 1. Résultats Un total de 92 patients étaient inclus, 49 femmes, âge moyen 61,8 ans, rhumatisme psoriasique 21,7 %. Avant le diagnostic de cancer, 20 patients avaient déjà reçu une BT ;87 patients avaient eu un cancer solide et 5 deux cancers. Il s’agissait de cancer du sein n=30, mélanome n=13, prostate n=10, colorectal n=8, col utérin n=6, ORL n=6, urothélial n=5, CEC du groupe 2 n=5, rein n=4, poumon n=3, testicule n=2, sarcome n=2, thyroïde n=1, thymome malin n=1, carcinome hépatocellulaire n=1. Au diagnostic du cancer, 20 patients étaient sous BT. Le délai moyen entre le diagnostic de cancer et le début de BT/APR était de 82,6mois [0,7–347]. Le cancer était en rémission n=83 (durée>5 ans n=40), stable n=5, en progression n=4. Le traitement du cancer était en cours pour 9 patients au début de BT/APR ;92 patients recevaient 139 lignes de BT/APR : APR n=52, anti-TNF n=30, anti-IL17 n=21,ustékinumab (UST) n=18, anti-IL23p19 n=18. Parmi ceux sous BT au diagnostic du cancer,18 bénéficiaient d’un autre traitement après le cancer (APR n=11,UST n=2, anti-IL17 n=1, anti-IL23p19 n=2,anti-TNF n=2), 1 reprenait UST, chez 1 patient UST n’était jamais interrompu. La durée moyenne de traitement par BT/APR était de 27,3mois [1–126].Quatre patients ont eu une progression de leur cancer (cancer de vessie depuis 3 mois sous guselkumab, adénocarcinome rectal métastatique depuis 1 mois sous APR, 2 carcinomes canalaires infiltrants du sein sous hormonothérapie depuis 11 et 40 mois sous APR), 5 sont restés stables et 4 ont présenté un nouveau cancer (CEC n=4, carcinome épidermoïde rectal métastatique n=1) ;5 patients sont décédés : progression du cancer n=1, progression d’un cancer survenu sous BT n=1, infection COVID 19 n=1, autre n=2. Discussion Il s’agit à notre connaissance de la plus grande série de patients aux antécédents de cancer solide traités par BT/APR pour un psoriasis, avec 4,3 % de progression de cancer sous BT/APT. Une méta-analyse n’a pas trouvé de surrisque de récurrence de cancer sous anti-TNF versus immunomodulateur et absence de traitement chez des patients traités pour des pathologies inflammatoires chroniques avec antécédent de cancer. Ces données doivent être confirmées sur d’autres cohortes.

2.
Annales de Dermatologie et de Vénéréologie - FMC ; 1(8, Supplement 1):A328-A329, 2021.
Article in French | ScienceDirect | ID: covidwho-1520947

ABSTRACT

Introduction Évaluation des modalités de prescription du méthotrexate (MTX), traitement de 1re intention proposé par les recommandations françaises pour le psoriasis modéré à sévère, par les dermatologues en France. Matériel et méthodes Enquête de pratiques auprès des dermatologues membres de Reso entre octobre et décembre 2020. Résultats Deux cent cinquante quatre dermatologues ont répondu : 74 hospitaliers, 93 libéraux et 87 mixtes ;71 avaient une consultation dédiée au psoriasis. Deux cent trente sept prescrivaient du MTX dans le psoriasis modéré à sévère de l’adulte, 57 % en 1re ligne de traitement systémique. Quarante six réalisaient une dose test au début du traitement. Le MTX était prescrit par voie orale 54,7 % des cas, sous cutanée (SC) 44,8 % et intra-musculaire 0,4 %. La posologie initiale hebdomadaire du MTX était <15mg pour 30 % et ≥15mg pour 70 %. En cas de réponse thérapeutique insuffisante, 16,9 % passaient à une administration SC, 8,4 % changeaient de traitement et 74,7 % augmentaient la posologie du MTX. En cas d’effets secondaires digestifs, 72,6 % passaient à une administration SC, 12,2 % diminuaient la posologie du MTX,15,2 % changeaient de traitement. Au total, 98,7 % déclaraient prescrire de l’acide folique avec le MTX et 79,3 % des tests évaluant le risque de fibrose hépatique. Depuis le début de la pandémie de COVID-19, 54 % déclaraient que leurs prescriptions de MTX étaient restées stables, 30 % qu’elles avaient diminué, 1,3 % qu’elles avaient augmenté ;11.8 % déclaraient n’avoir pas mis en route de MTX depuis le début de la pandémie. Les modalités de prescription selon le type d’exercice sont précisées dans le tableau 1. Il n’y avait pas de différence selon l’ancienneté d’exercice. Discussion Les résultats de cette enquête soulignent l’hétérogénéité des pratiques dans la prescription du MTX dans le psoriasis modéré à sévère de l’adulte ;20 % des dermatologues interrogés déclarent réaliser une dose test, actuellement non obligatoire. L’administration orale est privilégiée alors que des données récentes ont mis en évidence une efficacité et une tolérance meilleures de la voie SC dans une cohorte de patients allemands. La pandémie de COVID-19 a eu un impact sur la prescription de MTX. Des données ont mis en évidence l’absence de surrisque de forme grave de COVID-19 sous traitement systémique du psoriasis que ce soit en phase d’initiation ou d’entretien. Nous avons mis en évidence des différences de pratiques entre dermatologues hospitaliers/mixtes et libéraux, mais pas selon l’ancienneté d’exercice. Limites caractère déclaratif des données et mode de recrutement des dermatologues interrogés, par un réseau dédié aux dermatoses inflammatoires chroniques. Les résultats montrent que le méthotrexate est utilisé par la majorité des dermatologues interrogés pour le psoriasis modéré à sévère de l’adulte. L’actualisation des modalités de prescriptions au vu des dernières recommandations et publications, pourrait contribuer à réduire l’hétérogénéité des pratiques.

3.
Clin Cosmet Investig Dermatol ; 14: 389-393, 2021.
Article in English | MEDLINE | ID: covidwho-1211752

ABSTRACT

PURPOSE: To evaluate the modalities of methotrexate prescription for moderate to severe psoriasis by dermatologists in France. PATIENTS AND METHODS: We performed a national online practice survey between October and December 2020. RESULTS: A total of 254 dermatologists responded, 237 reported prescribing methotrexate for moderate to severe psoriasis in adults, of which 57% as a first line systemic treatment. Nineteen percent reported performing a test dose at the initiation of treatment. Methotrexate was prescribed orally in 54.7% of cases, subcutaneously in 44.8% of cases and intramuscularly in 0.4% of cases. The initial weekly dose of methotrexate was <15 mg for 30% of the dermatologists and ≥15 mg for 70% of them. Two hundred and three dermatologists had already change the route of administration for methotrexate from the oral to injectable form due to poor tolerance (48.3%), lack of efficacy (35%) or lack of compliance (16.7%). Two hundred thirty-four dermatologists (98.7%) reported prescribing folic acid with methotrexate, and 79.3% reported prescribing tests evaluating the risk of hepatic fibrosis. Forty-three percent of dermatologists have not initiated or have reduced their prescriptions since the beginning of the pandemic of COVID-19. Prescribing patterns were different according to the type of practice (private practice versus hospital/mixed practice). CONCLUSION: Methotrexate is used by the majority of dermatologists interviewed for moderate to severe psoriasis in adults, with heterogeneity of practices.

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